L’eau et l’assainissement étaient à l’ordre du jour de la dernière conférence des maires. La quasi-totalité des communes de Grand Orb était représentée pour la restitution de l’état des lieux des services de l’eau et de l’assainissement du territoire.

Le Président Antoine Martinez, et les élus en charge de ce dossier, Yvan Cassili, 1er vice-président, et Alain Bozon, conseiller communautaire, ont déroulé le programme. Le Président a énoncé les enjeux : « l’Etat a reculé la date limite du transfert de compétence Eau et Assainissement au plus tard au 1er janvier 2026. Pour ce faire, il faudra que les communes expriment une minorité de blocage avant le 1er juillet prochain. Nous vous proposerons des rencontres par petits groupes pour aborder en détail l’opportunité de gérer à l’échelle Grand Orb les problématiques d’eau et d’assainissement. Quelle technicité et quelle expertise Grand Orb peut amener à nos communes dans un contexte qui se complexifie sur le plan technique, administratif et financier ? » Pour Alain Bozon : « Se regrouper permettra de faire face aux enjeux à venir sur l’accès à l’eau. La communauté de communes est le meilleur échelon pour faire face à ces enjeux. A budget constant nous améliorerons le service de manière considérable. Nous devons y réfléchir tous ensemble » .

Dominique Colin, directeur de l’Agence de l’eau de Montpellier, et Frédéric Mejean, Directeur d’Hérault Ingénierie et du service subvention du Département, étaient présents pour présenter les dispositifs d’aide et leur évolution.

L’inquiétude des communes quant aux financements de leurs investissements se confirme. La baisse des aides aux communes qui n’auront pas une trajectoire de transfert de la compétence à l’intercommunalité a été confirmée par le directeur de l’Agence de l’eau. Frédéric Mejean a quant à lui fait valoir le maintien des aides du département sans conditions.

Les investissements des communes dans le domaine de l’eau et de l’assainissement atteignent 8,5 millions d’euros en 2019 d’où l’inquiétude des maires et la nécessité de réfléchir à un transfert qui permettrait de financer les investissements à venir.

Le débat est ouvert, ce sera maintenant aux communes à se prononcer.