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Sur le chantier de déconstruction de la friche Bourgès

Le chantier de déconstruction de la friche Bourgès, située à Lamalou-les-bains, est lancé. Les travaux ont commencé début mars. Le président de la communauté de communes Grand Orb, Pierre Mathieu, s’est rendu sur place pour rencontrer l’entreprise Jean Roger missionnée pour réaliser les travaux.

La communauté de communes Grand Orb, propriétaire des lieux depuis la fusion des intercommunalités en 2014, met fin à plusieurs années de désintérêt vis-à-vis de ce dossier. Pour Pierre Mathieu,  « il était temps d’agir car en 10 ans, les investisseurs ne se sont pas bousculés pour reprendre le site, certainement effrayés par un bâti volumineux extrêmement délabré  » . La décision tient aussi au coût de cette friche : plus de 800 000 € en 10 ans en remboursement d’emprunt, en impôts locaux et en travaux divers de mise en sécurité. 

Le président ne cache pas sa satisfaction de voir les ouvriers sur le chantier car avec la démolition  « les impôts locaux dont Grand Orb est redevable vont considérablement diminuer. Nous ouvrons aussi des possibilités pour ce foncier au cœur de la cité thermale.  » En effet, fin août, la démolition laissera apparaitre un espace paysager de 8 800 m².

Les entrepreneurs, Michel et Clément Roger, père et fils, ont présenté chaque étape des travaux. La friche de 4 400 m² de surface de plancher ne représente pas moins de 7 000 tonnes de gravats et déchets dont l’essentiel sera revalorisé.  « Un tri de l’ensemble des matériaux est réalisé pour permettre leur recyclage ou leur traitement  » précise Dorian Lopez, responsable travaux à la communauté de communes. En effet, manuellement ou mécaniquement les différents métaux, boiseries, dalles de plafond, revêtements de sol, radiateurs, faïences…. sont démontés avant d’être évacués vers des filières spécialisées. C’est la mission actuelle des ouvriers qui désossent tout ce qui peut l’être. Les pellistes réalisent quant à eux des aménagements extérieurs pour faciliter l’évacuation des matériaux, ils entreront ensuite en action dans 2 mois pour faire tomber le bâtiment. Là encore, les ferrailles présentes dans le béton armé seront extraites pour pouvoir valoriser les inertes en tout venant.

Le chantier est porté et financé par la communauté de communes avec le soutien financier de la Région et de l’État à hauteur de 60%.

La Communauté de communes

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