Privilégiant la lutte de l’Homme face au Destin, à celle des Montaigu contre les Capulet, l’adaptation s’axe sur la problématique de la fatalité : Sommes-nous les jouets de la fortune ou avons-nous une emprise sur notre destin ?

Combattre la fatalité, c’est combattre le temps. Tout arrive trop tôt ou trop tard. Le hasard semble se jouer ironiquement des desseins des hommes.

Ce cycle infernal est incarné par un 7^ème personnage : la musique. Composition originale de Samuel Sené pour violoncelle, accordéon, guitare et voix, elle met en miroir les rythmes dansants et funèbres.

Deux danses représentent de manière symétrique la nuit de noces et la mort des amants, l’union de l’amour et du macabre. A l’annonce du décès de Juliette, le père Capulet associe inconsciemment la mort à Roméo :  « La mort a défloré ma fille  » .

Six artistes multidisciplinaires (violoncelle, guitare, accordéon, chant, danse, combat) s’emparent du mythe de Roméo et Juliette pour embarquer les spectateurs au cœur d’un foisonnement de passions où se côtoient comédie et tragédie.

De William Shakespeare

Compagnie Chouchenko

Adaptation et mise en scène de Manon Montel

Roméo : Thomas Willaime
Juliette : Manon Montel
Mercutio : Léo Paget (combat), Frère Laurent, Xavier Berlioz
La Nourrice : Claire Faurot (chorégraphie)
Tybalt : Jean-Baptiste des Boscs (violoncelle et interprète musical)

Musiques originales : Samuel Sené et Jean-Baptiste des Boscs
Combat : Léo Paget
Costumes : Madeleine Lhopitalier
Lumière : Manon Montel

Création : Théâtre des Béliers Parisiens puis Théâtre de l’Oule (Avignon)